07/10/2010

LA ROBINE ...L'ILE STE LUCIE ... BEAUCOUP DE BLEU



Dès le départ, ce mardi 5 octobre, descente sur les freins sur 800 m par la rue de La Coupe et la rue des Figuiers (il ne faut surtout pas penser au retour avec un maxi à 15 %).

On se retrouve dans la rue Saint-Hippolyte, puis la rue Nicolas Leblanc (crèche Les Pitchouns), et enfin, terminé pour les rues, celle d'Antoine Becquerel (côte de 800 m).

.............................

Il faut longer la D6009 sur 400 m, passer sous la route et nous voilà dans la Plaine de Jeux de Montplaisir, que nous ne faisons que traverser : Terrains de football, de rugby, de tennis, bâtiments pour la danse et la gymnastique, pour le tir à l'arc, ...

Nous n'empruntons la route de BAGES que sur 400 m, tournons à gauche vers l'Arboretum, enfin un peu de terre sous les roues.

............................

Encore 1 km de goudron pour traverser LA NAUTIQUE, passage de deux ponts métalliques et les 3 derniers km d'asphalte pour se rendre jusqu'à l'écluse de Mandirac, via le Centre hippique et le passage à niveau de la ligne NARBONNE-PORT-BOU.
Cette voie ferrée de 100 km permet le passage des TGV, TER, Corail, Talgo et de wagons de fret, de quoi voir défiler pas mal de trains ...

.........................

La piste cyclable, en terre et en bon état, suit la Robine jusqu'à PORT-LA-NOUVELLE.
Nous passons non loin du Roc de Conilhac, siège de la Ligue Protectrice des Oiseaux, l'occasion de voir à coup sûr des aigrettes, flamants roses, ou autres échassiers.

Tout près, les domaines de Tournebelle-le-neuf, le Grand Tournebelle, le Petit Tournebelle avec les manades de taureaux qui nous regardent avec curiosité, de l'autre côté de (solides ?) grillages.

............................

A partir de l'Ancienne Douane, l'eau s'étend de toutes parts.
A droite, le canal et, après une mince bande de terre (où sont posés les rails de chemin de fer), l'étang de BAGES et de SIGEAN.
A gauche, les étangs de CAMPIGNOL et de l'AYROLLE.

Ce jour-là, toute cette eau est d'un bleu profond incomparable, le numérique est à son affaire !

Pas mal de cyclistes ou promeneurs rencontrés, quoi de plus normal dans un lieu si enchanteur !

............................

Au km 23, il faut traverser le canal pour accéder à l'île Ste Lucie, le vélo doit être poussé sur la roue arrière, le passage de l'écluse étant très étroit.

Cette île est très protégée, animaux interdits, ne pas quitter les sentiers balisés, ...
Les traces de la dernière tempête de vent sont encore visibles, de nombreux arbres abattus ont été enlevés.

Altitude maxi 35 m au Roc Saint-Antoine.
Panoramas de toute beauté en plusieurs endroits de l'île.

.............................

Le compteur affiche 29 km, il en reste 24 pour le retour, il est temps de revenir, de belles images dans la tête (et dans l'appareil photos).

C'est sûr, on reviendra, on ne se lasse pas d'un tel spectacle de la nature !

Franchissement du chenal

Le chenal et La NAUTIQUE au loin

Le deuxième pont à franchir

Le passage à niveau de MANDIRAC

Ding ! Dong ! Entrez !

L'écluse de MANDIRAC

Quel dragueur, cet Oscar !

La belle bleue !

On n'est pas loin ...

3 km ou 7 km

Des chemins sympas à parcourir

Du vert et du bleu (étang de l'Ayrolle)

L'île de l'Aute et PORT-MAHON

PORT-LA-NOUVELLE

La vidéo


02/10/2010

VOGUE LE VILLAGE ... LE DEPART



Le lendemain de notre sortie épique au Mont Gerbier-de-Jonc, dimanche 26, c'est le jour du retour dans nos pénates.

Il faut tout d'abord débarrasser les chambres puis ranger les affaires dans les voitures.

Il reste encore beaucoup de temps avant le repas à 12h30.

................................

Une visite du village s'impose, on ne peut pas partir sans l'avoir faite !

Le magnifique château se voit de très loin et attire les regards, mais il n'y a pas que ça.

On traverse l'Ardèche sur le pont métallique et nous voilà dans le vif du sujet.

D'abord la tour de l'Esparra, ensuite le Moulin à blé, tout ceci le long du fleuve.

..............................

Nous obliquons à gauche, voici la Porte St-Benoît, la maison Roussel et ... la rue des Puces, qui porte bien son nom car certains ont du passer ... de profil !

Je fais une photo, je traverse le dernier :
"Comment, vous n'avez pas vu la couleuvre ?
_ Une couleuvre ? Où ça ?"
Je mets mon pied sur le bout de sa queue, elle est bien vivante !
Ils sont cinq à avoir failli marcher dessus sans la remarquer ...

................................

C'est à cet endroit que nous rencontrons notre premier guide en la "personne" d'un chat tricolore, très débonnaire qui va nous accompagner jusqu'en haut du village.

La couleuvre ne l'intéresse pas, il a l'air repu.

Nous continuons par la place de la Gadabielle, longeons le château, poussons jusqu'à la rue des Balcons et l'église.

............................

Il est à peine 10h00, nous avons bien le temps de parcourir une des randonnées récupérées à l'accueil, par exemple celle-ci, VOGÜE-Gare qui n'est pas très longue.

Tout d'abord, une petite leçon d'orientation pour ces dames, qui tiennent le plan à l'envers, manquerait plus qu'on s'égare ...

Nous suivons un chemin goudronné, bordé de ( belles) maisons et arrivons à un petit pont de pierres qui enjambe la voie ferrée.

.................................

Nous poursuivons la route, guidés à nouveau par un chat, noir cette fois, et très bondissant.
Décidément, ces animaux sont diablement bien dressés.
Malgré la présence de cet autochtone, j'ai beau triturer le plan en tous sens, ça ne colle pas, il faut revenir au pont et prendre le chemin à gauche.

Ni une ni deux, demi-tour contact.
Alain et Jean-Pierre, qui nous précédent de peu et en grande conversation, tournent sans se poser de question.
Gag : on va tourner à nouveau pour voir leur réaction, un deux trois, demi-tour ...
Alors là, ils ont réagi, leur mine désabusée exprimant leur exaspération d'avoir à tourner à nouveau sans savoir pourquoi, jusqu'à ce que nos éclats de rire leur fassent comprendre notre bonne blague.

..........................

Quelques centaines de mètres en plus, qui nous ont permis cependant de découvrir un énorme figuier croulant sous des figues ... pas trop mauvaises.

Arrivés au pont, nous tournons à gauche dans un petit sentier coincé entre la voie ferrée et un camping.
Le chat noir est toujours avec nous, il va nous quitter lorsque nous allons atteindre la route, à 1 km du domaine Lou Capitelle.

...............................

Après le repas, retour en voiture à NARBONNE par l'autoroute sans incident notable.
Bilan du séjour : positif, mais aurait pu mieux faire, la faute à la météo, toujours aussi imprévisible.
A quand une météo à la carte ?

Vincent fait une démonstration sur le parking !

Pas mal au niveau de l'espace, mais lits "d'enfants" !

L'accès à la terrasse

Le château de la Belle au Bois Dormant

Coucou ! Je vous vois !





La Maison Roussel ?

Une autre façon de tester sa forme !

Elle est bien vivante !

Attention , une autre couleuvre !




Le Domaine Lou Capitelle à droite

Le pont métallique au loin

Notre premier "guide chat"

Du haut du pont de pierres

Le sentier entre la voie ferrée et le camping

Le dernier repas





01/10/2010

MONT-GERBIER-DE-JONC ... COL DE FARGES



Samedi 25 septembre, c'est le grand jour, sortie sur la journée avec pique-nique au Mont Gerbier-de-Jonc.
Le directeur du centre annonce du beau temps, d'ailleurs, s'il se trompe, il nous paie l'apéro, pourvu qu'il pleuve (ne parlons pas de malheur !).

......................................

Au départ, les dix-neuf Randonneurs sont tout pimpants et fringants, pourvu que ça dure.
On sait ce qui nous attend (enfin, pas tout-à-fait, il y a toujours des surprises, ce sera le cas).

...................................

Les vingt-cinq premiers km sont plats.
A AUBENAS, que l'on veut contourner, grosse partie de GPS qui nous amène même à emprunter un "Sens interdit sauf aux riverains", bof ! à peine cent mètres ...
A UCEL, on est sauvés, il ne reste plus qu'à suivre la D578.

.................................

Jusque là, le peloton était groupé.
A ANTRAIGUES-SUR-VOLANE, début de la longue montée (le sommet est à 31 km) branle-bas de combat, c'est la débandade, le groupe se disloque, on ne va retrouver que des petits paquets de 3 ou 4.
"Pourtant, que la montagne est belle,
Comment peut-on imaginer
En voyant tout's ces bicyclettes
Que l'on va tous au Mont gerbier !"

..................................

Je ne me préoccupe pas de cette frénésie qui s'empare de tout un chacun, je m'arrête lorsque je le juge nécessaire pour prendre une photo, je suis payé pour ça (très cher !).

................................

Au col de MEZILHAC, après 16 km d'escalade, il reste encore 15 km jusqu'au Gerbier.
La température a singulièrement chuté, le vent souffle.
Plutôt que de me geler en attendant le gruppetto, je descends à sa rencontre sur 1200 m.
De retour au col, virage à gauche, plein vent, il faut gratter le fond de la sacoche pour en retirer tout ce qui peut prémunir du froid glacial (et de la pluie).
Alain s'arrête pour enfiler son K-Way : les manches sont littéralement collées, comme soudées, il nous faudra plus de cinq minutes pour en venir à bout !

.........................................

Au sommet, à plus de 1400 m, il fait 4°, il pleut !
Je grelotte, impossible de maîtriser les tremblements qui me secouent.
Heureusement, Carmen me présente deux autres maillots, mais j'ai encore froid !

.............................

Le pique-nique est vite bâclé, on a hâte de redescendre vers des cieux plus cléments.
Par excès de précipitation, on part sur la D378 au lieu de la D116.
"René, on s'éloigne de la trace sur le GPS ! On n'est pas dans la bonne direction !"
On s'arrête, on regarde la carte imprimée, pas de doute, il faut revenir.
Tous les autres sont (loin) devant nous, que faire ?
Impossible de les rattraper, on a trop de retard.

Au moment où l'on avait envisagé de revenir au sommet et d'envoyer une voiture pour récupérer le groupe, Francis arrive, une crevaison s'est produite à une centaine de mètres.
"Demi-tour toute !!!"
On revient au carrefour en question ( on avait mangé à deux pas sans s'en rendre compte !) et on emprunte la D116 vers STE-EULALIE, que l'on laissera à droite pour prendre la direction de SAGNES-ET-GOUDOULET.
"C'est sûr, c'est bien par là ?"
Un coup d'oeil sur le GPS, oui, cette fois c'est bon.
Bilan de l'opération : 7 km de supplément aller-retour, mais on on aurait pu multiplier par 3 la distance si on avait continué ...

..............................

Les contre-temps ne sont pas terminés, deux autres crevaisons vont se produire.
On entame la descente vers BURZET, dix km de pur bonheur !
Quelle belle montée ça doit faire !

................................

"Les voilà ! Ils arrivent !"
Ce sont les marcheurs et marcheuses qui ont fait une halte au village.
On se regroupe sur le parking, un bon café, quelques biscuits et on se déshabille car le soleil brille de mille feux, pas trop tôt.

................................

Le groupe reste maintenant compact, tout le monde est au courant que, pour éviter la N102, il faudra emprunter des petites routes.

Après MEYRAS, nous nous dirigeons vers JAUJAC puis PRADES.
On avait entendu parler d'un petit col, celui de Farges, on en entendra parler encore longtemps !
Seulement 3 km, mais une pente de près de 7 % qui nous a fait mal en fin de parcours avec 110 km dans les jambes.

.................................

A 12 km de l'arrivée, à l'entrée d'AILHON, l'irréparable se produit, Francis chute lourdement, manquant entraîner dans sa chute trois cyclos.
Pas de gros bobos apparents, mais que ça a du être dur de terminer le parcours !

.............................

On a quand même bien mérité l'apéro promis par le Directeur !
"A votre santé !"

Le départ de Vogüé, pour 19 cyclos encore souriants

La commune de LAVIOLLE

Lequel est le plus savant des deux ?

Le Patou garde une maison ...

... drôlement ...

... décorée !

A la queue leu leu

Attention au vent après le virage à gauche !

Juste avant LACHAMP-RAPHAEL

Allez ! On y est presque !

Le Mont Gerbier-de-Jonc

Les plus courageux mangent dehors ...

... les plus frileux sont entassés à l'intérieur

Il est grand temps de repartir (4°) !

Du réconfort à BURZET

Le sommet du col de Farges