Aujourd'hui, départ à 8h30 pour une étape de récupération de 72 km (prévus), un col et quelques côtes, le tout avec vent favorable.
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Les sacs sont à nouveau chargés dans le fourgon, piloté ce matin par Marc, chauffeur n°4, secondé par Jackie l'inamovible.
Chacun récupère son vélo, ils avaient été rangés dans une salle de réunion, vérification de la pression des pneus, le plein d'énergie a été fait juste avant au restau sous la forme d'un solide p'tit dèj, et c'est parti droit vers le sud, la route des plages, des vacances.
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Ces dernières ne durent pas très longtemps, puisque le col de la CARDONILLE se profile à l'horizon.
Rien de bien méchant mais, tout de même, 6 km en 2 paliers, ça oblige à s'activer quelque peu dès le début.
Le principal col étant passé, la suite va être une succession de côtes et de descentes pendant la première moitié du parcours.
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Après 4 km de descente et une petite montée, nous voici à ST MARTIN DE LONDRES.
Figurez-vous que le nom de ce village n'a aucun rapport avec la capitale anglaise mais provient d'une déformation du patois "dundras" signifiant terres marécageuses et désséchées !
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Pour traverser VIOLS LE FORT, la consigne est claire : les deux dames doivent impérativement rester blotties au milieu du peloton et les messieurs ne se mettre en danseuse sous aucun prétexte, même si l'entrée du village est en forte montée, ce qui ne doit pas être le fruit du hasard.
C'est bon, vous pouvez vous décontracter, on n'a pas été suivi.
Petit arrêt au bistrot de MONTARNAUD avant une dernière côte de 3 km et la plongée sur MURVIEL LES MONTPELLIER puis PIGNAN.
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A partir de maintenant, le parcours va être presque toujours plat et après COURNONTERAL, nous arrivons à MONTBAZIN où nous attendent Jackie et Marc qui ont déniché un coin à l'ombre.
Il fait chaud, on boit, on mange, on boit à nouveau, les "cubis" font merveille pour la circonstance.
On a le temps, on est à moins de 20 km de FRONTIGNAN mais tout a une fin.
Richard prend la place de Marc et la casquette n°5.
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Après GIGEAN, POUSSAN et BALARUC LE VIEUX, ça y est, on sent l'air frais du large.
Dans ce dédale de routes, le gps nous a amené directement à la zone LA PEYRADE où se trouve notre hôtel, à 3 km au sud de FRONTIGNAN.
Mais il est encore trop tôt pour s'y rendre.
Des projets voient soudainement le jour : on pourrait faire le tour de l'étang, 10 km, c'est pas la mer à boire ; on pourrait gravir le MONT ST CLAIR, c'est à côté, on le voit d'ici.
Après discussions, on décide de faire les deux, pourquoi se priver, dans cet ordre.
Je vous préviens, mon gps n'est pas programmé pour nous guider.
On se débrouillera.
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C'est parti, dans la mauvaise direction puisqu'un panneau "Interdit aux vélos" nous arrête.
Par chance, on a repéré par pur hasard l'emplacement de l'hôtel POINT BLEU, une bonne chose de faite.
On repart dans la direction inverse, on traverse une bonne partie de FRONTIGNAN, avant d'obliquer à droite vers la mer et un étang qui s'avère être l'étang des MOUETTES.
Après un petit tour, on revient par le même chemin.
La distance de 10 km est largement dépassée.
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De retour dans la zone LA PEYRADE, le MONT ST CLAIR nous tend les bras, mais la motivation n'est plus là, 90 km au compteur, on remet ça au lendemain, c'est-à dire aux calendes grecques, et direction l'hôtel qui est à deux pas.
Jackie et Richard n'ont pas suivi nos pérégrinations, ils ont déjà abordé le réceptionniste, à la mine "pas tibulaire". Dès que nous arrivons, c'est au tour de François d'affronter le "monsieur pas poli pas gentil".
La discussion tourne autour du local à vélos.
"On a un local pour 2 vélos."
On n'insiste pas, on vide le fourgon, on range les vélos, on remet tout le matériel, en se disant bien que, demain matin, il faudra faire l'inverse.
L'hôtel est illico baptisé Hôtel Point Noir.
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Chacun prend possession de sa chambre, pour un "deux étoiles", ce n'est pas mal du tout : grand lit, autre lit sur une mezzanine, télé satellite, ventilateur à télécommande, sèche-cheveux, baignoire ...
Terrasse au rez-de-chaussée au bord d'un étang (encore un !) squatté par des canards et des mouettes.
Enre-temps, la patronne , une Suissesse souriante et patiente, aura remis tout le monde d'accord.
Le Point Noir est en train de virer à nouveau au Bleu, ce qui sera confirmé au repas du soir, avec buffets à volonté de hors d'oeuvre et de desserts, des serveuses charmantes.
L'ambiance est revenue et ne nous quittera plus.
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