Chez Georges: PORTET D'ASPET LARRIEU

Lundi après-midi, reconnaissance à ST GIRONS des départs et arrivées des deux parcours programmés.
Super ! On déniche un parking gratuit à la sortie de la ville qui convient parfaitement.
On n'aura donc pas à traverser l'agglomération et, de plus, on va gagner 8 km pour chaque sortie, pas très intéressants à faire.

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Mardi, 9h45, hop ! on s'élance pour 83 km et deux cols assez costauds sur la D618, le long du Lez.
La papeterie de LEDAR, qui avait prospéré grâce aux eaux limpides de la montagne ainsi que des bois, a fermé en 2008 (200 licenciements).
Km 5 MOULIS, Km 8 ENGOMER.
Commence alors la lithanie des villages qui finissent en "ein" :
AUDRESSEIN, ARGEIN, AUCAZEIN, ILLARTEIN, AUGIREIN.

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Jusque là, la pente est tout à fait raisonnable : 300 m de dénivelé sur 25 km, moins de 1,5 % de pente moyenne.
A ST LARY, deux choses vont changer : le département (de l'Ariège on passe à la Haute-Garonne) et, surtout, le braquet.
En effet, avec les 5 km suivants on va monter de 345 m, pas loin de 7 % de moyenne, avec des maxi à 10 et 11 %.

Au sommet, on n'est pas seuls, des Italiens, des Hollandais, des Français (nous).

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La descente, 4,5 km jusqu'au pont de l'Oule, est rapide (un panneau annonce une pente à 17 % ! ) mais pas périlleuse.
4 km plus bas, la stèle de Fabio CASARTELLI.
Après quelques photos, je décide de remonter (au moins 2 km) jusqu'à ce panneau 17 % : le compteur indique 14 puis 17 %, c'est bien ça !
Ce n'est pas là que le coureur italien a chuté mais presque en fin de descente, 500 m avant le pont de l'Oule.
Une autre plaque indique l'endroit exact, dans un large virage à gauche, les blocs en béton qui jalonnent la route ont été remplacés ici par une murette en pierre.
Un groupe de cyclos italiens est arrêté et rend un dernier hommage.

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Brrrr ! ça fait froid dans le dos.
Mais il est 12h30, il faut penser à se ravitailler.
On passe SENGOUAGNET, 6 km plus loin, et on arrive à ASPET, stop, je m'arrête, j'ai faim (presque 13 h) !
Tiens, une petite place avec bancs (pour s'asseoir), fontaine (pour de l'eau fraîche) et bistrot (pour le café), que demander de plus ?

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Un petit sandwich suffira, car le col de Larrieu nous attend, incessamment sous peu !
Il n'est pas bien méchant le bougre avec ses 235 m de dénivelé pour 5 km au contraire ... il est beau et gagnerait à être plus connu.
Des paysages verdoyants, autant en montée qu'en descente, se dévoilent devant nos yeux, pas habitués à un tel spectacle.

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On passe non loin de CHEIN-DESSUS (?), puis, ce n'est pas une blague, à CASTELBIAGUE.
Encore quelques petites côtes, toujours dures en fin de parcours, et voilà SALEICH, MAUVEZIN-DE-PRAT, PRAT-BONREPAUX, pas question de se reposer, car on est maintenant sur la D117, assez fréquentée.
Heureusement, la route est large, les bas-côtés aussi, plus loin, à partir de CAUMONT puis LORP, on peut emprunter une piste cyclable et ST GIRONS est juste là, la voiture aussi, sur le parking, youpi ! on est arrivé à bon port !

A demain pour le col de la Core !!!