31/08/2009

CASTELNAUDARY FETE DU CASSOULET



Le titre est trompeur, c'est bien de vélo qu'il s'agit, pas de gastronomie.
Mais on peut parfois concilier les deux, à condition de les pratiquer l'un après l'autre, pas en même temps ...

La journée commence donc par du vélo.

Départ à 7h47 du gymnase LE MILLENAIRE à CASTELNAUDARY pour nos quatre Randonneurs Narbonnais.

Le premier faux-plat montant se situe au 4e km et va durer 6 km.
Traversée de VILLENEUVE LA COMPTAL.

Les dix km suivants vont voir se succéder six petites côtes (et donc ... 6 descentes).

Nous traversons CUMIES, 40 habitants, MOLLEVILLE, 76 habitants (des Molavilais, pas des Mollassons, voyons !), BARAIGNE, 126 habitants.

Tous ces petits villages ont été fortement impliqués dans l'Histoire, Catharisme, Guerres de religions, Révolution, Guerres mondiales.

Chemin faisant, on peut apprécier la belle vue sur le lac de GANGUISE (ou retenue de l'ESTRADE), utilisé pour l'irrigation agricole et pour les loisirs (voile, planche à voile).

Descente sur LE SEGALA, petit port de plaisance sur le canal du Midi, et LABASTIDE D'ANJOU, fondée en 1373 par Louis II d'Anjou, roi de SICILE.

Après AIROUX, on enchaîne sur une côte de 3 km, irrégulière, avec un maxi à 10 % à MONTMAUR.

Long faux-plat montant de 6 km par LES CASSES, puis, après une descente, montée de 1 km avec maxi à 10 % jusqu'à SAINT-FELIX-LAURAGAIS, anciennement ST FELIX DE CARAMAN.

Nous sommes désormais en Haute-Garonne.
Le point de ravitaillement, installé sous les Halles, nous permet d'apprécier ce village très pittoresque avec son église, ses maisons à colombages, sa table d'orientation disposée sur une terrasse d'où l'on a un panorama grandiose.

La côte suivante, avec encore du 10 %,nous amène à SAINT-JULIA.

Descente de 3 km et montée d'autant par MOUZENS (dans le Tarn), maxi à 15 % !



Le plus dur est derrière nous, après AGUTS, nous allons redescendre progressivement de près de 500 m d'altitude à 154 m à l'arrivée, de plus un léger vent nous pousse.

AUVEZINES est encore située dans le Tarn, mais à MONTEGUT-LAURAGAIS nous repassons dans la Haute-Garonne.

A ROUMENS, un jardin attire notre attention, il est rempli de personnages sculptés, animaux ou humains, très belle oeuvre de la part d'un Roumensol.

Passage près du lac de LENCLAS, jeux, pêche, promenades.

A PUGINIER, "on est chez nous", les Puginois sont des Audois.

Les dix derniers kilomètres sont une formalité, nous atteignons le gymnase Le Millénaire sans encombre.

La journée n'est pas terminée, la récompense nous attend sous la forme d'un cassoulet-maison que l'on va déguster sous un chapiteau en plein centre-ville dans une ambiance très sympa.

Bon appétit !

Notation globale :
temps : 20/20
fléchage : 20/20
routes empruntées : 20/20
ST FELIX -LAURAGAIS : 20/20
cyclos rencontrés : 20/20
repas sous le chapiteau : 20/20

Moyenne : ...


La retenue de l'Estrade (Ganguise)

MOLLEVILLE

MONTMAUR

Bernard (en jaune) est là pour nous guider, c'est "son" coin !

SAINT-FELIX-LAURAGAIS

Les Halles

Maisons à colombages

Vue de la terrasse

Autre vue

La table d'orientation

ROUMENS

CASTEL, nous voilà !

Le port sur le canal du MIDI

C'est bon ?

A vos fourneaux !

25/08/2009

PEYRIAC DE MER - ETANG DU DOUL




Aujourd'hui, mardi 25 août, le temps est à la pluie, difficile de programmer une sortie vélo sans prendre de risques.

C'est l'occasion d'enfiler les chaussures de marche, la cape protègera suffisamment en cas d'averse soudaine.

Départ de la randonnée de 11 km, que j'ai trouvée sur le Net, face au tennis à PEYRIAC.

Après 500 m, on traverse sur la passerelle à droite, belle vue panoramique sur l'étang du DOUL.

200 m plus loin, encore à droite et, à environ 1,5 km du départ, on aboutit au port, l'embarcadère du pied du MOUR.

Le MOUR est la colline sur la gauche qui culmine à 58 m !

Nous cheminons pendant 4 km le long de l'étang de PEYRIAC puis de BAGES.

Sur notre droite, on peut apercevoir plusieurs petites îles :
de l'AUTE, des OULOUS, du SOULIER, de PLANASSE, de la MARGOTTE.

Sur notre gauche, le ROC FELIX (42 m !), le MOULIN DE L'ILE (ancienne minoterie), le ROC DE VIDAL.

On arrive à la D 105, qui relie BAGES à PEYRIAC, que nous empruntons sur 1 km, avant de tourner à gauche sur un chemin nouvellement goudronné en montée, d'un côté le GAROUILLA, de l'autre le ROC DE BERRIERE, altitude maxi au KM 8 : 47 m, oulah ! j'ai le vertige !

La descente nous permet à nouveau d'admirer l'étang de BAGES.

Nous arrivons à proximité de l'étang du DOUL, il est 11 h00, quelques baigneurs barbotent joyeusement malgré le temps gris, mais l'eau doit être à bonne température.

Il ne reste plus que 2 km, quelques photos en passant au ras de cette étendue lumineuse comme un miroir, le village de PEYRIAC sur la gauche, ouf ! pas d'averse en vue, on est sauvé, on ne regrette pas d'avoir tenté cette sortie malgré un ciel très menaçant par moments.

PEYRIAC DE MER

Des goélands ?

Le Moulin de l'Ile ?

Les flamants roses à l'heure du déjeuner

L'étang est aussi un lieu de pêche

Invitation à la promenade

BAGES côté sud

Une véritable colonie

21/08/2009

LE FLEUVE AUDE


Si vous vous posez des questions sur l'AUDE, la rivière, ne ratez pas l'exposition qui lui est consacré à la Médiathèque de NARBONNE jusqu'au 19 septembre.

Mieux, vous pouvez assister à une présentation, qui dure 30 mn, les mercredis 26 août, 2, 9 et 16 septembre à 10h30.

Ce que j'en ai retenu (c'est très condensé en une demi-heure) :

L'AUDE, 224 km de long, naît au lac d'AUDE à 2185 m, près des ANGLES.

Le fleuve, ou plutôt le ruisseau, alimente les barrages de MATEMALE et de PUYVALADOR et continue sa course vers le nord jusqu'à CARCASSONNE.

Là,il oblique vers l'est, avant de se jeter dans la MEDITERRANEE, près des CABANES DE FLEURY.

Au passage, il creuse les gorges de ST GEORGES et le défilé de PIERRE-LYS.

Communes traversées :
USSON LES BAINS, GESSE, AXAT, CAVIRAC, QUILLAN, BREZILHOU, CAMPAGNE SUR AUDE, ESPERAZA, COUIZA, ALET LES BAINS, LIMOUX, COUFFOULENS, CARCASSONNE, TREBES, BARBAIRA, MARSEILLETTE, ST COUAT D'AUDE, PUICHERIC, ROQUECOURBE MINERVOIS, ARGENS MINERVOIS, ST NAZAIRE D'AUDE, ST MARCEL D'AUDE, CUXAC D'AUDE, COURSAN, LES CABANES DE FLEURY.

Les vingt principaux affluents qui l'alimentent :
la LLADURA, le GALBE, la BRUYANTE, l'AIGUETTE, le REBENTY, le ST BERTRAND, le RUISSEAU DE FA, la SALS, le ST POLYCARPE, la CORNEILLA, le COUGAING, le SOU DE VAL DE DAIGNE, le LAUQUET, le FRESQUEL, le TRAPEL, l'ORBIEL, l'ARGENT-DOUBLE, l'OGNON, l'ORBIEU, la CESSE.

Des précipitations intenses peuvent grossir tous ces affluents et provoquer des crues dévastatrices : 35 morts en 1999.

En 1632, déjà, 200 hommes de l'escorte de LOUIS XIII se noient à COURSAN.

Pour des raisons de navigation, les ROMAINS avaient construit une digue à SALLELES D'AUDE qui détournait le fleuve vers NARBONNE.

Cette digue a ensuite été détruite par une crue, ce qui a eu des conséquences économiques néfastes pour la ville, mais a permis à l'étang de BAGES de perdurer.
En effet, l'AUDE, charriant des alluvions, ce dernier aurait été rapidement comblé et n'existerait plus à l'heure actuelle, ce qui serait bien dommage.






20/08/2009

AXAT - COL DE PAILHERES







Au départ d'AXAT, ce mardi 18 août, il était prévu d'escalader le col de PALHERES puis celui du PRADEL et de revenir par NIORT DE SAULT, MARSA, JOUCOU, parcours que nous avions réalisé en juin 1999, mais à l'envers.

Contrat non rempli.
La canicule sévissant ce jour-là nous a obligés à revoir nos ambitions à la baisse.
Etant sous antibiotiques, je ne pouvais me permettre "un coup de chaud".

Arrivés au sommet du PAILHERES, nous avons jugé plus sage de rebrousser chemin, tant pis pour les 7 km du col du PRADEL à plus de 7 % de moyenne.


On commence donc par un long faux-plat montant de 20 km à 2 % , de quoi se mettre en jambes pour la suite qui va être autrement plus rude.

Au passage, nous traversons les gorges (falaises de 300 m de haut) auxquelles j'ai donné mon prénom (ben oui, les gorges de St Georges !), creusées par l'AUDE, où les amateurs de rafting s'en donnent à coeur joie.

Après la centrale électrique de GESSE, nous arrivons à USSON LES BAINS, ancienne station thermale dominée par un château cathare du XIe siècle.

C'est là que commence l'ascension.

Après 600 m de montée, on a le choix entre une route à droite en lacets prévue pour les camions, ou tout droit une portion de 1200 m à près de 10 % de moyenne !
On est venu pour en baver, donc ... tout droit !

De ROUZE à MIJANES, 2,3 km à près de 6 %.

Un panneau nous annonce que le sommet est (encore) à 10 km ...

4 km plus loin, à plus de 9 % de moyenne, se présente la station de ski de MIJANES.

Il reste 6 km à escalader à près de 9 % de moyenne et il fait de plus en plus chaud !

On serre les dents, on avale les 14 derniers lacets et voilà le sommet, envahi par une vingtaine de chevaux qui ont établi là leur camp de base.

Paysage admirable sur 360°, des forêts alentour, le Canigou, le Carlit, Andorre, ...

On reprend des forces, on n'aura pas amené un sandwich pour rien ...

Maintenant, qu'est-ce qu'on fait , on continue ou on rebrousse chemin ?

A l'unanimité, je décide de revenir sur AXAT, le principal étant tout de même l'ascension du col de PAILHERES avec ses 1200 m de dénivelé sur 15 km, soit 8 % de moyenne !

Le col du PRADEL n'a qu'à bien se tenir, car je reviendrai !

Sans commentaires.

L'AUDE a creusé ces gorges !

Les joies du rafting

ROUZE

La station de ski de MIJANES

Un aperçu de quelques lacets

Les 14 lacets

Le col !!!

Maman, j'ai faim !

15/08/2009

PEZENAS SAMEDI 15 AOUT



Ce samedi 15 août, la fine fleur des cyclos narbonnais s'est donnée rendez-vous au stade municipal de PEZENAS pour y disputer une compétition relévée, dénommée "Les Vacanciers", tout un programme.

Il y a là les champions de la Cafforte, de l'avenue de Bordeaux et, bien entendu, des Hauts de Narbonne.

Que croyez-vous qu'il arriva ?
Et bien, ils ont gagné, la coupe qui leur a été remise peut en témoigner !

Et pourtant, tout avait mal commencé.
Mon gps, jusque là si fidèle, refuse d'afficher la trace !
J'ai du faire une mauvaise manipulation sur mon ordinateur, la prochaine fois, je vérifierai avant de partir !

Nous allons donc faire le parcours "à l'ancienne", avec une carte imprimée, que je prends toujours soin de faire suivre, aidés tout de même par le fléchage des organisateurs.

Dès le 1er kilomètre, bingo ! ça monte sur presque 10 bornes, mais pas en continu, avec des replats ...

Après avoir traversé CAUX, nous voici à FONTES où se profile une côte, plus rude celle-là, de 4 km jusqu'à LA ROUQUETTE.

Succession de bosses jusqu'à VAILHAN.
Là, le barrage des Olivettes a créé un lac artificiel que nous contournons, et nous nous retrouvons dans une côte pas très longue, 2 km, mais terrible, avec de longs passages à 10 %, bienvenue à MAS CASTEL.

Après une descente de 3 km, par FOURNOLS, rebelote, ça monte sur 3 km, par PADERS, avec des maxis à 10 et 12 %.

Ouf ! Descente de 3 km et ravitaillement à PEZENES LES MINES, jambon, fromage de chèvre, chocolat, pâtes de fruits, boissons, ...

Vous pouvez deviner la suite, une montée de 3,5 km et nous rejoignons la D908 (BEDARIEUX - CLERMONT L'HERAULT) sur 6 km.

Nous bifurquons à gauche vers SALASC, escaladons une côte de 1,5 km (avec du 10 %), descente de 6 km par MOUREZE, VILLENEUVETTE et LE MAS ROUJOU.

Avant LIEURAN-CABRIERES, "petite" côte de 1 km avec du 10 et du 12 %.

Traversée sans problème d'ADISSAN et ASPIRAN, pour finir par une dernière bosse de 2 km par NIZAS.

Ca y est, les 84 km sont bouclés, boissons à l'arrivée, les organisateurs nous ont gâtés question dénivelé, les paysages étaient superbes, aucun incident à déplorer, beau temps toute la matinée.

Il ne nous restait plus qu'à trouver un endroit pour nous restaurer, PEZENAS étant submergé en été, impossible de se garer, c'est à VALROS que nous avons commandé un menu de récupération spécial sportif, une entrecôte frites bien saignante !

1er village traversé, CAUX

Ce ne sont pas des fainéants !

L'église de VAILHAN

Le barrage des Olivettes

Drôle de côte à MAS CASTEL !

Le petit hameau de PADERS

PEZENES LES MINES, "tout en pierres" ...

... et son clocher

Juste avant MOUREZE, des roches venues d'ailleurs

La campagne, vue de LIEURAN

Et voilà la coupe !