30/09/2009

BUIS : GORGES DE LA NESQUE, SAULT


Ce vendredi, jour de pique-nique, tout le monde est prêt dès 8h15 sauf ... (voir photo plus bas !)

Départ en faux-plat descendant agrémenté, comm' d'hab, par quelques bosses à COST, PIERRELONGUE, MOLLANS SUR OUVEZE, ENTRECHAUX.

Deux km avant MALAUCENE, le col de la Madeleine se présente à nous en guise d'échauffement au km 19 sur 8 km, assez facile.
Brigitte met le turbo, elle nous attend au sommet.
Qu'est-ce qu'elle a progressé en côte !


Descente sur BEDOIN, montée vers FLASSAN, descente sur VILLES SUR AUZON.

Auparavant, juste après BEDOIN, les deux Jean (-Pierre et -Paul) prennent un peu d'avance et obliquent à gauche en direction du VENTOUX.
On a tout de suite pensé à une insolation.
Finalement, ce n'était qu'une blague et ils réintègrent docilement le troupeau.

Voilà le début des gorges de la NESQUE, sur 18 km.

On m'en a tant parlé, de ces gorges, que je pars en éclaireur avec Jean-Paul, me régalant à l'avance des nombreux clichés que j'allais pouvoir réaliser.

Les kilomètres défilent, rien à se mettre sous la dent, d'un côté la paroi rocheuse, de l'autre des arbres à profusion !
La NESQUE, la rivière, est parfaitement cachée, tout au fond.

On m'aurait menti ?
Je dois l'avouer, j'ai trouvé le temps long.
Je prendrai ma première photo 13 km plus loin !

Heureusement, cette route est totalement déserte, très peu d'automobiles et puis on arrive au belvédère où nos fameuses gorges se dévoilent enfin sous la forme d'une muraille gigantesque qui culmine à plus de 800 m.

Descente sur MONIEUX et arrivée à SAULT où il est temps de casser la croûte.

Après l'apéritif de rigueur au bistrot jouxtant le coin pique-nique, on s'installe sur les bancs ou sur la murette pour les plus courageux face au redoutable MONT VENTOUX.

Au menu, betteraves en salade, saucisse aux lentilles, fromage de gruyère, biscuits, ...
Ma foi, tout ça est bien préparé, je mange avec appétit, jusqu'à ce que plusieurs guêpes s'invitent, m'empêchant carrément de terminer ma barquette de lentilles !

Allez, un petit café pour se consoler et on repart en direction d'AUREL.

Une longue descente de 11 km pour digérer en paix mais voilà qu'apparaît le col des AIRES, qui monte sur 4 km.

"Vous allez voir le col suivant, FONTAUBE, il est terrible !"
Désolé, ça ne prend pas Dan, j'ai le profil sous les yeux, de ce côté ton col de FONTAUBE c'est de la rigolade, tout juste un faux-plat montant de 2 km.
Ce n'est pas bien de vouloir effrayer ses petits camarades !

Effectivement, l'autre versant du FONTAUBE, que l'on descend, a l'air assez gaillard, 9 km jusqu'à COST.

On n'est plus qu'à 4 km de BUIS LES BARONNIES, il est 14h30, qui rallonge le parcours ?
Deux volontaires se lancent à l'assaut du col d'EY, tous les autres en ont assez, on rentre au bercail, la suite à demain matin !


Prêts pour le départ ? Non, il manque ... Daniel !

Une belle arche dans les gorges de la Nesque au km 13/18

Tunnel au Km 16/18

Vue du belvédère du CASTELLARAS au Km 18

Le Rocher du Cire (872 m) vu du belvédère

On arrive à SAULT vers midi (grosse montée dans le village !)

Une plaque touristique à SAULT

Auraient-ils peur du VENTOUX, tous les regards se détournent de lui !

Normal qu'ils se soient tous embourbés à cet endroit-là !

REILHANETTE et son château médiéval

BRANTES perché entre 500 m et 600 m d'altitude

29/09/2009

BUIS : COLS DE PERTY ET ST JEAN


Ce jeudi 24 septembre, la journée promet d'être longue.
270 km en voiture,
62 km à vélo avec les cols de Perty, de St Jean, de Mévouillon,
l'installation au Cloître des Dominicains à BUIS LES BARONNIES où l'on va retouver une cinquantaine de Randonneurs Narbonnais.

Tout commence mal, au moment où je tente de gonfler les pneus de mon vélo avant de le ranger dans la Citroën Xsara, la pompe en T à manomètre me lâche, ça me gonfle !
Je suis obligé de continuer avec la petite pompe, je n'arriverai jamais à 7 bars.

Tout se passe bien sur l'autoroute, on évite la traversée d'ORANGE grâce à mon petit Evadéo IGN et nous voilà à ST AUBAN SUR L'OUVEZE, petite commune de 203 habitants située dans la Drôme à 651 m d'altitude.

Huit kilomètres plus loin, après avoir passé MONTGUERS et MONTAUBAN SUR L'OUVEZE, on est déjà à 787 m et commence l'ascension du col de Perty.

Elle va se poursuivre sur 10 km pour arriver à 1302 m d'altitude, soit 515 m de dénivelé, environ 5 % de moyenne, d'une régularité presque parfaite.

Pas de replat, pas de "coup de nez", le top !

Quelques beaux lacets, exactement 9, très peu d'automobiles, toujours le top.

Après 8 km de descente jusqu'à LABOREL, on se situe à 838 m d'altitude et on enchaîne directement avec le col ST JEAN, à 1158 m d'altitude, 320 m de dénivelé et donc 6,5 % de pente moyenne.

Ce n'est pas la même chanson !

Au sommet, quelques cyclos sont là, le nez dans l'herbe, en train de récupérer.

Après 6 km de descente, on s'arrête à EYGALAYES pour avaler un sandwich et nourrir un pauvre chien affamé.

A partir de là, le décor va totalement changer, on se retrouve avec des lignes droites à perte de vue !

A VILLEFRANCHE LE CHATEAU, je me prépare à mitrailler avec mon Olympus, mais pas de forteresse à l'horizon, en lieu et place une belle pancarte "DEVIATION - TRAVAUX" !

Les employés interrogés nous apprennent que la route est recouverte d'une couche de "caillasse" sur 4 km, qu'ils sont de VALENCE et ne peuvent pas nous renseigner pour un autre itinéraire.

Et c'est là que l'incident du matin avec ma pompe (qui me gonfle toujours autant) me revient à l'esprit, je dois avoir tout au plus 4 ou 5 bars dans chacun de mes pneus.

Vais-je ou ne vais-je pas crever ?

Notre petite séance de cyclocross s'est finalement bien terminée, grâce à ma faculté à rester (très) longtemps "en danseuse".

Le col de MEVOUILLON ? Une simple formalité, il n'y a qu'à voir sa forme sur le profil, un tout petit têton.

Les 9 km restants sont en descente, hormis quelques bosses à LA ROCHETTE DU BUIS et le retour à ST AUBAN.

Très belle promenade qu'on s'est offerte sous un soleil radieux, sur des routes pittoresques et peu fréquentées.

Et pendant ce temps, nos frères de la Confrérie des Randonneurs Narbonnais s'escrimaient sur les pentes autrement plus ardues du géant de provence, j'ai nommé le Mont VENTOUX !

Vite ! Retournons à BUIS LES BARONNIES pour avoir des nouvelles !


Au départ à 11 h, les enfants de l'école étaient en récréation ...
au retour à 15 h ils y étaient encore !

Le massif des BARONNIES vu de ST AUBAN

Début de l'ascension

Un col sympa, assez facile

C'est beau !

2e ascension, plus rude !

Allez ! Plus qu'un km !

Les deux vélos appartiennent aux cyclos rencontrés

Le village d'EYGALAYES dans la descente du col ST JEAN

La montagne du BUC, vue de VILLEFRANCHE LE CHATEAU

C'est parti pour 4 km de cyclocross !

Gentil, gentil !

LA ROCHETTE DU BUIS

28/09/2009

BUIS LES BARONNIES 24 au 27 septembre 2009



Depuis longtemps déjà, le Révérend Père René avait dans l'idée de nous proposer un séjour initiatique au cloître des Dominicains de BUIS LES BARONNIES, ce qui fut fait fin septembre.

Malgré une sélection rigoureuse et des candidats triés sur le volet, l'expérience tourna court au bout de quatre jours seulement.
Frère Guy dut même jeter l'éponge dès le 3e jour, malgré une tentative désespérée de pénitence sous la forme de l'escalade du col des Tempêtes côté Malaucène.

Il faut dire que les règles de vie sont spartiates.

Petit déjeuner dès 7h30, pour ainsi dire aux aurores.

Chacun doit ensuite s'imposer son propre chemin de croix, le plus prisé étant la montée à partir de BEDOIN ou MALAUCENE dans le but de déposer des offrandes aux pieds de ST VENTOUX.

D'autres ont entrepris des excursions à dominante culturelle afin d'assouvir leur appétit de savoir spirituel, d'autres enfin font des visites fréquentes à l'église toute proche.

Question appétit, la frugalité est de mise, si bien que la plupart des assiettes reviennent à l'office à moitié pleines.

Les vélos, objets d'adoration incompatibles avec les images saintes, sont relégués au sous-sol dans un caveau obscur.

Dès 19h30, toutes les issues sont verrouillées, et après le repas chacun regagne sa cellule.

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Malheureusement, tout ne se passe pas comme l'aurait souhaité le Révérend Père René.

Les repas sont bruyants, surtout au 2e niveau où l'on a cru entendre un embryon de la chanson bien connue "C'est à boire c'est à boire, c'est à boire qu'il nous faut oh oh oh oh !"
Et de fait, les carafes de rosé circulent à qui mieux mieux, donnant à nos apprentis moines une coloration que lui aurait enviée la (charmante) serveuse.

Assez tard le soir, des ombres ont été aperçues, entrant ou sortant après le couvre-feu.

Dans cette atmosphère qui sied si peu à un cloître digne de ce nom, soeur Solange et soeur Marie-Line, honte à elles, ont été vues disputant une partie de cartes avec les frères de l'évéché St Marco, réputés pour leurs moeurs inavouables.

Le comble est atteint le samedi.
Voilà que Frère Michel, licencié ès-Histoire, nous convie à VAISON pour nous dispenser une leçon sur ces païens de Romains qui vénéraient plusieurs dieux !

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C'en est trop pour notre Dieu-Tout-Puissant !
Il déverse sur nous sa colère sous la forme d'un violent orage.

Dès le lendemain, le Révérend Père René nous annonce que notre quête vers le Nirvana avait lamentablement échoué et que nous devions sans tarder regagner nos évéchés respectifs.

Le coup porté était rude, mais des projets pour la saison suivante étaient déjà à l'ordre du jour, notamment dans le LUBERON où un hôtel 3 étoiles avait été repéré ...

Des cartons de bouteilles de vin ou autres alcools passaient de main en main jusqu'aux coffres des voitures , la vie normale avait repris le dessus.

Ressaisissez-vous, mes frères, sinon vous irez tout droit en enfer !!!

Non loin du cloître

Dans l'église toute proche

Un frigo a même été introduit dans la cellule 122 !

Le recueillement est de rigueur pendant les repas ...

17/09/2009

MON VILLAGE NATAL ... ST LAURENT DE LA CABRERISSE



Ici, vous pourrez profiter de la vie d’un vrai village du sud qui vit au rythme des saisons,
vous promener dans la garrigue au milieu du chant des cigales

et de paysages encore vierges de toutes constructions
où exhalent sous vos pas les odeurs de lavande, de thym et de romarin.
N’oubliez pas d’admirer le vol majestueux des aigles, des faucons crècerelles et autres buses qui trouvent ici leur ultime refuge,
ou la course du lièvre et des lapins au détour d’une vigne !


Pas poétique, cette présentation ?

Ce village, d'à peine 711 habitants, s'est doté d'un site Internet qui ferait pâlir d'envie de nombreuses communes plus huppées !

Moi qui passe beaucoup de temps sur la Toile, qui peste contre le peu de sites possédés par les municipalités, j'ai été agréablement surpris lorsque je suis tombé, par hasard, sur cette adresse :
http://www.cabrerisse.com

J'en suis d'autant plus fier que c'est là que je suis né et que j'ai passé les 26 premières années de ma vie.

Bravo à vous, amis Saint-Laurentais, qui maintenez une "vie" loin des villes,
aux portes d'une fabuleuse région, les CORBIERES.


Je vous invite à parcourir le premier onglet, Histoire et Patrimoine, qui vous fera découvrir les richesses historiques de cette commune.

Le deuxième onglet détaille quelques sentiers pédestres au départ du village,
décrit un circuit parcourant le canton de DURBAN,
et enfin invite à une visite de la région avec de nombreux châteaux, des abbayes, des plages, ...

Pour les amateurs de bons vins, c'est le troisième onglet, les Producteurs.

Vous pouvez également vouloir résider quelques jours dans le village, quatrième onglet :
un hôtel, des chambres d'hôtes, des gîtes sont à votre disposition.

Commerces, artisans, services sont recensés dans le cinquième onglet.

Si vous voulez vous immerger dans la vie locale, le sixième onglet est là pour ça.


Que dire de plus ?

Allez voir le site, puis, munis de toutes ces informations,
rendez-vous à SAINT LAURENT DE LA CABRERISSE, vous y serez bien accueillis !







12/09/2009

LE PIC DE NORE ET ... LA CROIX DE SOUS !!!



"Si on allait titiller le Pic de Nore la semaine prochaine, avant de s'attaquer au Ventoux ?" lance Jean-Pierre ce mercredi.
Excellente idée !
Mais pourquoi attendre ?
Puisqu'il fait beau, on y va vendredi.

Sur le parking de VILLENEUVE-MINERVOIS, pas de Jean-Pierre, il n'a pas du recevoir mon email.
Dommage, c'était son idée.

Nous avons escaladé le Pic de Nore de nombreuses fois, il faudrait trouver un parcours inédit (pour nous).

Pourquoi pas par ROQUEFERE, puis par CASTANS ?

Les quinze premiers kilomètres par LES ILHES et LASTOURS constituent une petite mise en jambes.
A partir de maintenant, il vaut mieux enclencher le 30 dents, car ça va monter du 16e au 30e km.
Au 16e km, ROQUEFERE, au 18e LABASTIDE-ESPARBAIRENQUE, au 22e LES JOUYS, au 24e PRADELLES-CABARDES, et enfin au 30e le sommet du Pic de Nore.

Sur ces 14 km, la pente va culminer plus de vingt fois jusqu'à 10 %, et de très nombreuses fois jusqu'à 8 %.

C'est du sérieux.
Et pourtant, l'entraînement aidant, on arrive sans problème au pied de l'imposante antenne de télécommunication qui nous faisait "coucou !" depuis très longtemps déjà.

Fait rare pour le souligner, il fait beau et on s'attarde pour profiter du panorama sur 360°.

Après la descente sur PRADELLES, on vire à gauche vers CASTANS, constitué de quatre hameaux, LAVIALE, LAFARGUE, ESCANDELLE et QUINTAINE.

On m'avait prévenu qu'il y avait là un sacré morceau, on n'a pas été déçus !

Avec ses 4 km, cette côte faisait figure de parent pauvre à côté des 14 km que l'on venait d'avaler.

Erreur !
Les maxis n'atteignent pas 10 %, mais 12, 13, 15 et même 16 % !

Un 1er mur d'une centaine de mètres, un 2e d'environ 150 m, un 3e de plus de 500 m , minimum 10 %, maxi 15 % !

Pour travailler la force, je me suis évertué à passer toutes ces difficultés avec le 39X25, mais, bien sûr, "en danseuse", impossible de rester assis.

Merci Jean de m'avoir indiqué ce morceau de choix, je te revaudrai ça !

Nous rejoignons ensuite la route menant au col de SALETTES.
Toujours en descente, nous traversons LESPINASSIERE, CITOU et enfin CAUNES-MINERVOIS.

On connaissait le Pic de Nore, on a appris à connaître le col de la Croix de Sous, respect !

Les châteaux de LASTOURS : Quertinheux ...

Surdespine ...

Cabaret

Châtaignes en vue : attention, ça pique !

Hameau de LA GRAVE

Hameau de MASSEPANS

Facile à retenir ...

Ce qui est fait, ce qui reste à faire.


J'en connais qui l'ont faite.

Paysage vu du hameau LES JOUYS

PRADELLES-CABARDES

L'antenne au sommet du Pic de Nore.

1ère station du Chemin de Croix.

Vue sur le lac de PRADELLES.

LAVIALE

2e station

Ah ! la vache ! J'en ai vu de toutes les couleurs !

LESPINASSIERE et la tour de son château féodal.

Un spécimen du marbre de CAUNES-MINERVOIS

Un monument original, dédié à la Culture Méditerranéenne.