30/04/2009

LES GORGES DU CONGOUST



........................................

Et bien voilà, 3 jours après avoir été obligés de reporter cette sortie, pour cause de mauvais temps, une fenêtre météo bienveillante nous permet de la réaliser, ce jeudi 30 avril, dans d'excellentes conditions.

Départ classique par Bizanet, Ornaisons, Luc, Ferrals, Fabrezan.

Avant d'arriver à Camplong, on aperçoit déjà le massif de l'Alaric dans lequel ont été creusées les gorges du Congoust.

Le ruisseau des Mattes, qui se jette dans l'Orbieu non loin de là, nous accompagne sur plusieurs kilomètres, et son débit témoigne des pluies fréquentes de ces derniers mois.

Attention, lorsqu'il y a beaucoup de vent (ce n'est pas le cas aujourd'hui), il faut être très prudent, on peut être amené à frôler les falaises d'un peu trop près, surtout dans l'autre sens, en descente !

Quelques lieux-dits étonnants à la sortie des gorges et avant d'arriver à Montlaur : les Iles, la Plage.

On traverse ensuite une floppée de charmants petits villages dont le nom se termine en "val", c'est le Val de Dagne (val de Diane) :
Serviès en Val, Rieux en Val, Caunettes en Val, ...

Après l'aire de pique-nique de Rieux en Val, près du pont romain, une bonne côte de 2,5 km nous attend.

Après Caunettes en Val, encore un ruisseau, celui de Madourneille, qui va se jeter lui-aussi dans l'Orbieu près de Borde Rouge.

Quelques côtes pas bien méchantes avant et après Tournissan, puis on arrive à St Laurent, mon village natal ("J'ai quitté mon pays ...").

Retour direct par la D613 bien connue mais là, surprise, le vent marin se lève d'un coup et durcit les vingt derniers kilomètres.

Ne nous plaignons pas, 102 km ont été accomplis par un temps exceptionnellement beau, la fenêtre météo était bien réelle, jusqu'à la fin de l'après-midi où la pluie s'est abattue sur Narbonne mais trop tard pour nous.


La "montagne" d'Alaric (du roi Wisigoth Alaric) culmine à 600 m.


Congoust : du Romain co-angustum --> passage étranglé


Le ruisseau des Mattes comme vous ne le verrez peut-être jamais plus !


Un si petit ruisseau a pu creuser ces gorges profondes !?


Devinette : où se trouve ce beau clocher ?
Lien

Le pont romain de Rieux en val du 12e siècle au-dessus de l'Alzou (ou du Sou ?).


C'est sur ce pont que fut tourné, en 1961,
le film "Le miracle des loups" avec Jean Marais.

27/04/2009

LA SORTIE EST MANQUEE MAIS ... LES PRESENTATIONS SONT FAITES !


.............................................

Objectif de ce jour : les gorges de CONGOUST par St Laurent, Serviès en val, Montlaur.
Beaucoup de vent mais du soleil, aucun problème, rien ne devrait nous arrêter.

Cependant, à hauteur du domaine de Parazols, au carrefour menant à St Laurent ou à Coustouge, quelques gouttes font leur apparition et, plus inquiétant, l'horizon est bouché.

On pourrait bifurquer vers Coustouge et escalader le col de Souil ?
Non, averse garantie du côté de la Salce.

Retour vers Villerouge la Crémade et Ferrals.

On pourrait se diriger vers Fontcouverte, Conilhac, Montbrun, Lezignan, Cruscades, ...
Non plus, c'est gris dans cette direction également.

Il ne reste plus qu'à louvoyer en espérant éviter la saucée.

Boutenac, Gasparets, Ste Marie des Ollieux, Montseret.
Aïe, ça se gâte par là aussi.

Retour vers Ste Marie, Gasparets, à Ornaisons on évite le gué mais, au passage, j'y jette un coup d'oeil, on aurait pu traverser, le ruisseau n'a pas débordé.

Après Bizanet, Narbonne, ouf ! on a évité le pire, et voici les Hauts de Narbonne.

Une idée me traverse l'esprit : c'est la 2e sortie de Roby, mon nouveau vélo.
Il faut, tout de suite, qu'il fasse connaissance avec le voisinage.

Les présentations n'ont pas traîné.
Après 800 m d'ascension, au lieu de tourner à droite, je continue jusqu'au sommet, je dévale de l'autre côté vers la Coupe, au rond-point, demi-tour et c'est parti pour une escalade que mon Roby n'oubliera pas de sitôt, surtout dans le virage relevé à au moins 15 %.

Roby a encaissé le dénivelé sans broncher, je pense que nous ferons une belle équipe tous les deux, les sommets n'ont qu'à bien se tenir.

Château de St Martin de Toques

24/04/2009

LE PIN LE LAU

L'équipe de foot et la kiné
...............................

Janot l'infatigable a programmé une reconnaissance du brevet des 150 km.

Départ de CAPESTANG, petite variante au niveau de Les Aires pour virer à gauche vers Hérépian, puis Bédarieux, le col du Buis et rejoindre le circuit dans la côte de Bel Air.

Treize au départ, treize à l'arrivée, avec pour seul incident une crevaison, comme quoi ce nombre peut aussi porter bonheur.

Le vent violent soufflant sur NARBONNE était heureusement plus atténué dans l'Hérault.

Dès PUISSERGUIER, la route commence à s'élever vers CEBAZAN puis ST CHINIAN (col de Fontjun).

Juste avant CESSENON, direction vers le nord et nous allons longer l'Orb sur une quinzaine de kilomètres franchissant au passage le col de la Vernède et traversant ROQUEBRUN, le petit NICE.

Au KM 40, direction à nouveau vers l'est où les choses sérieuses vont commencer avec le plat du jour, la fameuse côte appelée communément Le PIN LE LAU, du nom de deux hameaux traversés.

Une première ascension plutôt indigeste de 6 ou 7 km, suivie d'un petit replat (ouf !), pour finir par une dernière escalade de 1km environ, le tout dans la forêt domaniale de St Michel.

En récompense, nous avons eu droit, jusqu'à MARGAL, à une super descente de 7km.

Les 4km suivants, passant près de LE POUJOL et LAMALOU LES BAINS, jouxtent une gravière, ce qui explique le passage fréquent de camions mais heureusement la route est suffisamment large.

Après LES AIRES, au lieu de tourner à droite, nous obliquons à gauche vers HEREPIAN, puis BEDARIEUX.

Le col du Buis nous attend, avec ses 3Km, mais sur un beau macadam, ce qui facilite l'ascension.
Au sommet, un tunnel, non éclairé, mais rectiligne, protégé de plus par un feu tricolore garantissant de ne pas avoir de véhicule en sens inverse.

Nouvelle descente où l'on rejoint le circuit des 150km, avant la côte de Bel Air, 1km.

Il est 13h, une aire de pique-nique nous tend les bras et on ne se fait pas prier lorsque Capitaine Janot demande :
"Vous êtes d'accord pour manger là ?"

On a roulé 80 bornes, il en reste une quarantaine, aussi il faut reprendre des forces.

Demi-heure après, on est reparti à l'assaut des nombreuses bosses de CAUSSINIOJOULS (remplissage des bidons au cimetière) et de CABREROLLES.

Les 20km suivants sont beaucoup plus faciles avec la traversée de LENTERIC, AUTIGNAC, ST GENIES DE FONTEDIT, MURVIEL LES BEZIERS.

Viennent ensuite 3km de montée jusqu'à CAZEDARNES et sa fontaine bienfaitrice, puis encore 1km avant de descendre le Pain de Sucre jusqu'à PUISSERGUIER.

C'est gagné, il ne reste plus que 5km, nos voitures attendent à CAPESTANG.

Superbe randonnée, espérons que la météo, pessimiste pour dimanche, sera clémente et permettra au plus grand nombre d'y participer.



ROQUEBRUN

A QUI APPARTIENT CE VELO ?

...................................

J'ai beau ouvrir les yeux,
j'ai du mal à croire ce que je vois,
et pourtant il est bien là devant moi,
ce SPECIALIZED Roubaix Elite Triple, c'est mon vélo !

Roby tout équipé

Endurance Route "Les pratiquants assidus ont compris que la performance ne s'obtient pas sans confort. Une cyclosportive de 180km doit intégrer un minimum de plaisir, et les routes sont de qualité inégale. Le Roubaix est fait pour ces sorties au long cours, sa géométrie favorisant une position neutre, les matériaux de haute technologie en font une redoutable machine à enchainer les kilomètres".

Caractéristiques : La selle Body Geometry Avatar dispose d'un revêtement en microfibre et d'un rembourrage gel pour améliorer votre confort sur de longues distances. La fourche monocoque Specialized carbone FACT bénéficie de fourreaux, té et pivot en carbone et des inserts Zertz.

Transmission Shimano 105 :
50 x 39 x 30
12 - 13 - 14 - 15 - 16 - 17 - 19 - 21 - 24 - 27

Taille du cadre : 52
Après étude posturale, ajustement de la selle, du cintre, des cales.

....................................

Allez, assez tergiversé, je vais l'essayer.

Dés le début, aïe, bizarre la selle !
Mais au bout de quelques kilomètres, tout rentre dans l'ordre.

Manettes Shimano :
habitué au dérailleur Campagnolo, avec un bouton pour descendre les vitesses, je me trompe souvent, ça viendra.

Position :
au top, très confortable mains au creux du guidon, sur le plat mais aussi en descente, ce que j'avais du mal à faire avec le Vitus.

Triple plateau :
un régal dans les côtes où je gagne 22 cm et en descente ou j'ai 67 cm de plus.


Carbone :
il exige de fournir de l'énergie en permanence, donc pédaler rond (et pas par à coups) et avec de la vélocité (pas en force).
C'est le style qui me caractérise.

...............................

Sur le vélo, je n'ai pas retrouvé la souplesse tant vantée par ses utilisateurs, les secousses sur mauvaise route sont toujours présentes mais, à l'arrivée, surprise, pas mal au dos ni ailleurs !
C'est donc bien ça le confort et la souplesse légendaires du Roubaix.
Ces qualités ne se manifestent qu'après, mais elles sont bien réelles.

...............................

Conclusion :
c'est sûr, je vais me régaler d'avaler les kilomètres, comme il est dit plus haut dans la fiche publicitaire.
Merci Alain (CANCEL) de m'avoir conseillé ce modèle, il me convient parfaitement.

...............................

Et le Vitus, que va-t-il devenir, à la retraite ?
Pas du tout, il entame une nouvelle carrière en tant que home- trainer.
Longue vie à lui !


19/04/2009

LE PRINTEMPS DE LAGRASSE

............................................


Comme chaque année, les randonnées sur 2 jours à LAGRASSE, organisées par le Comité Départemental Audois (CODEP), ont eu un grand succés, surtout cette année avec une météo très favorable.

Pour Carmen et moi, 123 km samedi et 84 km dimanche, à travers un décor de rêve, dans des contrées que nous ne parcourons pas souvent.

Difficultés du samedi :
la Pierre Droite et le col de VILLEROUGE : 9km
le col de la Tranchée avant FELINES : 1km
le col des Liges avant DAVEJEAN
côte après DAVEJEAN et le col du Prat : 2km en tout
côte après DERNACUEILLETTE : 1,8km
le col de Cédeillan après MASSAC : 2,6km
le col de la Redoulade : 4km
côte avant AURIAC : 0,5km
le col de la Fage avant et après FOURTOU : 8km
côte après SERRES : 4km
le col du Paradis (!) après ARQUES : 6,5km

Difficultés du dimanche :
côte avant TOURNISSAN : 1,5km
2 côtes avant TALAIRAN : 2km en tout
4 côtes avant JONQUIERES : 3,5km en tout
col de FONTJONCOUSE : 2,5km
côte avant le sommet de la Salce : 3 km
3 côtes après CASCASTEL : 4,5km en tout
col d'Amiel : 1,3km
col de la Gineste : 2km
col de Ferreol après PALAIRAC : 1,6km
col de Couisse : 2,3km
col de la Tranchée après FELINES : 1km
col de VILLEROUGE : 1,3km



Le Canigou enneigé vu du col de VILLEROUGE

Le château de VILLEROUGE

DERNACUEILLETTE, quel joli nom !
(mon 1er poste d'instit à 21 ans !)

Dans le col de Cédeillan ...

... et dans le col de Couisse.

Auriac

2 Randonneurs Narbonnais
(maître d'oeuvre JP BERTRAND, et son beau vélo)

Le château d'ARQUES

L'abbaye de LAGRASSE

15/04/2009

LE COL DE SOUIL ET LA SALCE

.............................................

Ca y est, je suis "diésel", j'arrive à monter les côtes au train, tranquille, sans accélérer, à 130/140 pulsations par minute ! Dans quelques temps, je devrais être capable de m'attaquer à des distances plus longues et vallonnées.

En attendant, aujourd'hui mardi 14 avril vers 13h00, la météo étant clémente, on a décidé avec Carmen de rallier DURBAN via FRAISSE, puis GASPARETS, soit 92 km et quelques 14 km de côtes.

Après la traversée des étangs toujours aussi enchanteresse vers BAGES et PEYRIAC, direction PORTEL (pont sur la BERRE) puis SIGEAN.

Premier raidard au km 27 en passant sous l'autoroute "la Catalane".

On enchaîne rapidement avec le col de SOUIL, 6 km assez irréguliers, environ 3 % de moyenne.
Rencontre d'un couple de cyclistes Allemands, basés à ROQUEFORT, qui connaissent bien le coin puisqu'ils empruntent le tronçon de l'ancienne route plutôt que la nouvelle, beaucoup plus pentue sur la fin.

Descente de 2,5 km et immédiatement ça remonte sur 1,3 km à 4 % jusqu'au col de PEREILLE.
Dans la descente, un cycliste, lui-aussi Allemand, est arrêté, il a crevé.
Je lui propose mon aide, il me remercie mais a tout ce qu'il faut pour réparer.

Descente, puis faux-plat descendant de 9km jusqu'à DURBAN, après un passage à FRAISSE.

Commence une côte de 5,5 km à 4 % qui n'a pas de nom mais que tout le monde appelle LA SALCE, du nom d'une ferme située 3 km plus haut, dans un replat salutaire.
Attention, le dernier km est terrible lorsque le cers souffle fort !

Seules quelques bosses viendront interrrompre la descente sur les 23 km suivants.

Rencontre de Jacky la Tuchannaise, que j'ai à peine saluée car, en pleine descente (elle, en montée) je ne l'ai reconnue que bien après.

Le ruisseau du CASSIE (photo), alimenté comme jamais, vient égayer la descente sur la droite de la route, puis sur la gauche après le passage d'un 1er pont, et enfin sur la droite à nouveau après un 2e pont, plus imposant celui-là, surplombant un trou d'eau où les enfants de FONTJONCOUSE viennent se baigner l'été.
Ce ruisseau finit sa course dans le ruisseau de RIPAUD, alimentant lui-même la BERRE au carrefour de RIPAUD.

Après DONOS et MONSERET, cap sur STE MARIE DES OLLIEUX et VILLEMAJOU, prélude à 3 petites bosses qui font souvent mal aux jambes, avant d'arriver à GASPARETS, puis ORNAISONS et BIZANET où nous attend l'avant-dernière côte de 1 km.

Retour sur NARBONNE par la zone de MONTREDON, très perturbée en ce moment par des travaux gigantesques et la construction d'un nouveau rond-point, pour finir, comme d'habitude, par la côte des Hauts de NARBONNE, 800 m à 7 %.

Prochain épisode à LAGRASSE, samedi, si le temps le permet.





02/04/2009

GPS EVADEO PRIMO PREMIUM EN PROMO !

..........................................

Promo exceptionnelle de cet appareil : 79 € !!!
Il y a deux ans, il valait 400 €, soit 80 % de réduction !!!

Vous imaginez bien que je n'ai pas pu résister à l'envie de le commander sur le site même de l'IGN.

Il ne va pas concurrencer mon super Magellan Explorist 210 pour les suivis de trace à vélo, à vtt ou à pied, non.
Ce dernier est irremplaçable pour ces utilisations qui doivent cependant être programmées à l'avance.

L'Evadeo n'est pas prévu pour être installé sur un guidon, il est plutôt fragile, manque d'autonomie (4 h), n'est pas étanche.

Alors, à quoi va-t-il me servir ?

Dans le cas des sorties mentionnées plus haut, il fera fonction de GPS de secours ou d'appoint (mode vélo ou balade/randonnées), grâce à sa richesse cartographique (France entière au 1/100 000) que je pourrai consulter à loisir.

En effet, le parcours défini à l'avance sur l'Explorist peut être perturbé par une déviation ou un empêchement quelconque.
C'est là qu'intervient l'Evadeo : sorti de la sacoche ou du sac à dos, il est très vite opérationnel, il peut me guider jusqu'à la prochaine route et me permettre de rejoindre le parcours prévu.

Beaucoup plus pratique et confortable qu'une carte qui doit être dépliée malgré le vent, qui nécessite des lunettes de vue, qui n'indique pas où on se trouve exactement.


L'Evadeo trouvera en fait son utilité principale lors de déplacements improvisés en voiture, branché à la prise allume-cigare (mode auto), ou lors de la visite d'une ville (mode piéton).

Il suffit de taper une adresse, un nom de commerce, de lieu touristique ou culturel, il crée l'itinéraire en quelques secondes et vous guide jusqu'à destination, recalculant à volonté si on s'écarte pour quelques raisons que ce soit du parcours prévu.

Et voilà !
Un GPS pour effectuer des parcours programmés et à suivre avec précision,
un autre GPS pour improviser sans jamais s'égarer :

Le Monde est à moi !
(Même si la France me suffira).