Chez Georges: BLANC-CASSE ET LES SEPT COLS

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Aujourd'hui, je ne vais pas raconter l'histoire
de Blanche-Neige et les Sept Nains
mais de Blanc-Cassé et les Sept Cols.

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Blanc-Cassé gare son carrosse à SIGEAN
et enfourche son fidèle Robby.
Il a décidé d'aller rendre visite à ses sept petits amis aux cols de :
Peyrepeyrouse, Amiel, Gineste, Extrême, Canteloup, Péreille et Souil.

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Pour se rendre chez le premier,
Blanc-Cassé doit d'abord passer à PORTEL,
RIPAUD, DURBAN, VILLENEUVE et CASCASTEL, soient 28 km.
Il faut ensuite grimper ce col de 5 km
avec de nombreux replats et peu de pourcentage.
Son premier ami est "TIMIDE",
il n'a même pas osé placer un panneau devant sa porte,
pourtant il n'y a pas de quoi rougir,
cette montée est certes facile mais longue et,
attention lorsque le cers souffle fort ...

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Le deuxième est "GOURMAND",
il adore le miel et ne s'en prive pas.
Pour accéder à son domicile,
une descente par QUINTILLAN
puis une montée de 1200 m pas très difficile.
Miam ! Miam ! Moi aussi j'aime le miel !

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Le troisième est "GRINCHEUX",
il a toujours des problèmes avec son voisinage de PALAIRAC,
il n'y a qu'à voir le panneau devant chez lui, criblé de plombs ...
Et puis, Blanc-Cassé a beau être son ami,
il ne lui fait pas de cadeau : 2500 m pour aller voir Monsieur !

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Si ces trois amis sont regroupés en moins de dix km,
il va falloir en parcourir une bonne vingtaine
pour visiter les suivants, par la vallée du Verdouble et TUCHAN.
Le quatrième, "EXTREME", est vraiment un extrémiste,
les deux versants de son col sont très dissemblables.
Côté TUCHAN, un long faux-plat montant
avec seulement les 500 derniers mètres à 4 ou 5 %.
Côté VILLENEUVE, c'est nettement plus costaud,
attention au dernier kilomètre.

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Neuf km plus loin, voilà "CHANTEUR",
mais son chant n'est guère plus mélodieux
que le hurlement d'un loup.
Là aussi, seul le dernier km oblige à s'activer.

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Après EMBRES-ET-CASTELMAURE,
ST-JEAN-DE-BARROU et FRAISSE,
on atteint le gros morceau de la matinée,
c'est là qu'habite "SEVERE",
environ 2 km avec quelques pourcentages ... sévères.

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Trois km plus loin, Blanc-Cassé arrive chez son dernier ami,
"SOUILLON", toujours en train de bricoler.
Evitez de trop l'approcher ou de serrer ses mains pleines de graisse.
Une montée assez raide, puis un long faux-plat,
même chose de l'autre côté,
on se demande quand on va atteindre la "vraie" descente.

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Au terme de son périple,
Blanc-Cassé retrouve son carrosse
à l'endroit même où il l'avait garé,
avec un certain soulagement
car la fée lui avait donné comme limite midi,
au-delà de laquelle il retrouverait à la place une grosse citrouille.
Ouf !!! il est midi moins deux minutes !

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Mon conte est terminé,
mais mon programme "deux-roues" se poursuit :
cet après-midi, 10e étape du Giro d'Italia,
jamais ennuyeux sur le plan sportif
et toujours grandiose sur le plan touristique ;
en soirée, 2e étape du Tour de Californie,
en direct à 23 h mais que j'ai enregistrée,
avec là-aussi des panoramas à couper le souffle,
surtout pour ceux qui pédalent ...

Qui a dit que je n'aimais pas le vélo ???

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