Chez Georges: TOUR DU TARN ... 3E ETAPE

Samedi 19 juin, troisième jour de notre escapade narbonnaise, le temps a été clément jusque là, ça ne va pas durer.

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A 8h00, nous démarrons du Foyer du SEGALA, près de ST-MARTIN-LAGUEPIE.
En passant près (mais pas trop quand même ) de la côte gravie la veille, nous lui faisons un petit coucou, à la prochaine fois ...

Aujourd'hui, distance réduite mais le profil n'est pas très engageant.
Trois-quarts d'heure plus tard, nous sommes à CORDES-SUR-CIEL, il faut à tout prix s'arrêter pour voir cette curiosité.

Problème : la montée au château est abrupte et longue, certains n'ont pas de chaussures vtt pour marcher, ils vont donc rester là et surveiller les vélos.
Jeannot a trouvé la solution, il se déchausse.

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Une pure merveille !
Construite en 1222 par Raymond VII, CORDES résista à l'Inquisition jusqu'en 1312 avant de se soumettre à l'Eglise catholique.
D'Albert CAMUS : "A CORDES, tout est beau, même le regret".

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Trois-quarts d'heure plus tard, la visite terminée, il faut enfiler les imperméables, le crachin fait son apparition.
Nous reprenons la route, en l'occurrence la D600, qui nous amène à ALBI.

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Là aussi, impossible de passer sans faire une halte à la cathédrale Ste Cécile !
Son architecture de brique lui donne un aspect unique.
Pas de chance (surtout pour le défunt), une sépulture est en train de se dérouler, nous ne pouvons, avec nos vélos et notre accoutrement, nous faufiler à l'intérieur sans paraître indiscrets et irrespectueux.
Dommage ! De toute façon, il fait froid, la pluie continue de nous harceler, nous décidons de nous réfugier dans un bistrot attenant pour avaler un café bien chaud.

Louis, qui est au volant, le bienheureux, ne peut pas se garer à cet endroit, il tourne en ville en attendant qu'on l'appelle pour récupérer Jackie et Solange.

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A LAFENASSE, nous savons qu'une côte de 10 km nous attend.
Il est plus de 13h00.
Faut-il manger avant d'attaquer la côte ou après ?
Les avis sont partagés.
On attaque la montée, mais deux km plus loin Louis nous attend avec le fourgon, il a trouvé un abri, on s'arrête pour se restaurer avec, à la manoeuvre, Jackie et Solange, qui sont désolées de nous voir rouler ainsi sous la pluie battante.

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La montée est moins dure qu'on ne l'avait prévue, dans les 3 à 4 % de moyenne.
A MONTREDON-LABESSONIE, on se réfugie à nouveau dans un bistrot.
Un titre sur le journal L'EQUIPE fait scandale, l'insulte proférée par un joueur à l'Entraîneur National est retranscrite en gros caractères, quelle honte pour ce journal (pour le joueur également) !
Sur l'écran géant (c'est un café moderne !), défilent des images d'un match de rugby, les Anglais viennent de marquer un essai aux Australiens, Eliane est heureuse (sa fille habite en Angleterre).

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Demi-heure après, nous reprenons nos montures, il reste 25 km, en descente (sauf quelques bosses, comme toujours), nous atteignons ROQUECOURBE.
Le fourgon prend à gauche, nous tournons à droite, les deux routes mènent à BURLATS.
Nous nous renseignons bien dès l'entrée du village pour éviter la mésaventure de ST-MARTIN-LAGUEPIE, c'est avant le pont à gauche.

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Nous voilà devant l'entée du Moulin des SITELLES.
Vite, à l'abri, on en a assez de cette pluie incessante !
Chance inestimable, le directeur nous indique que l'on peut utiliser le réduit de la chaufferie pour sécher nos affaires, les chaussures en priorité !

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Il pleut de plus en plus, impossible de sortir pour visiter le village et prendre des photos.
J'espère pouvoir rattraper ce contretemps demain matin, de bonne heure, avant de partir, mais sans grand espoir, il pleut violemment toute la nuit !

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Tout le monde s'endort en se demandant ce que nous réserve le lendemain, dernier jour, pourra-t-on escalader le Pic de Nore comme prévu ?