Ce mercredi 22 août, vers 6h30, il fait encore nuit sur la D613.
Juste avant le domaine de ST-JULIEN-DE-SEPTIME,
voilà qu'une ombre traverse la route,
puis une autre, ... "BING !!!"
On vient de percuter un sanglier !
Je m'arrête 50 m plus loin,
miracle, aucun dégât à la voiture !
Par contre l'animal, 40 à 50 kg, est allongé sans vie sur la chaussée.
je n'ai pas pris le risque d'aller voir de plus près,
s'il n'est que blessé ...
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Arrivés à LAROQUE-DE-FA, notre point de rendez-vous,
je demande aux autres s'ils ont vu le sanglier sur la route,
réponse négative !!!
Ou bien quelqu'un l'a récupéré aussitôt, mais ça me semble difficile,
ou bien il n'était qu'étourdi par le choc
et il a réussi à se sauver.
Bon, oublions tout ça, on s'en sort à bon compte,
on est venu pour faire du vélo.
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Pas le temps de gamberger,
on commence par 2,5 km d'ascension, le col des Fourches puis MOUTHOUMET.
Descente de 5 km jusqu'au Pont-d'Orbieu
et aussitôt remontée jusqu'au col du Paradis, 7 km.
Ce côté est plus agréable car sans gros pourcentage et régulier.
Après être descendus sur 12 km par ARQUES puis SERRES,
jusqu'au carrefour de COUIZA,
on comprend pourquoi l'autre versant est plus "hard".
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A partir de là, nous allons plus ou moins monter sur 16 km,
jusqu'au sommet du col du Linas.
A RENNES-LES-BAINS, il est à peine 9h00,
on peut voir des baigneurs au bord de la Sals,
des sources d'eaux chaudes sûrement
ou alors ils sont très courageux.
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Au km 38, nous voilà à BUGARACH,
célébrissime commune de ... 189 habitants.
Dépêchez-vous de réserver un gîte pour le mois de décembre,
vous serez épargné par la fin du monde annoncée,
mais les prix montent, aussi haut que le pic tout proche.
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4 km plus loin, le col du Linas franchi,
nous descendons sur CUBIERES-SUR-CINOBLE,
encadré par deux petits cols, Bancarel et d'En-Guilhem.
A SOULATGE commence la longue (7 km) mais facile ascension
du col de Cédeillan, puis une courte descente de 3 km jusqu'à MASSAC.
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Là, un référendum est proposé à nos amis cyclos
avec la question suivante :
"Etes-vous d'accord pour modifier l'itinéraire,
zapper le col de Cascagne puis la descente (5 km en tout)
pour prolonger de dix km par DERNACUEILLETTE et DAVEJEAN ?"
Le "OUI" l'a emporté par 6 voix à 0.
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Le col de Cascagne est un col redouté,
pas très long, 3 km, mais assez pentu.
Ne croyez pas que l'option 2 a été plus facile
car après la descente sur DERNACUEILLETTE
une côte de 2 km non répertoriée au Grand Prix de la Montagne
a quelque peu modéré les enthousiasmes.
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Petite formalité pour le col de Prat, 800 m,
mais que dire du col St-Martin, après DAVEJEAN,
2,5 km interminables jusqu'à la délivrance au sommet
et la descente réparatrice sur LAROQUE-DE-FA,
où nous attendent les voitures
mais avant cela les glacières remplies de victuailles
que nous avons eu la bonne idée d'emporter avec nous.
J'arrête là mon bavardage, on passe à table,
civet de sanglier pour tout le monde !
La vidéo de 6 mn et 44 s :
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