COURSAN ... HAUTS DE NARBONNE

En ce jour du 14 juillet, une cyclo est organisée,
comme chaque année, à COURSAN,
du nom prédestiné "Randonnée des Fontaines".
Dès notre arrivée sur la place Tailhades,
en effet, les fontaines coulent à flot.
On n'imaginait pas que 5 km plus loin ...

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Les bulletins d'inscription remplis,
on démarre sur les chapeaux de roue à 6h50.
On emprunte le chemin du Mouchaïras
en direction des Garrigots,
la fleur au fusil ou presque,
c'est-à-dire sans coupe-vent et encore moins d'imperméable,
il a fait si beau tous ces jours-ci.

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Au km 4, patatras ! une averse s'abat sur nous !
De plus, il faut traverser une partie de la route,
sur une centaine de mètres, toute en terre !
Les vélos sont crados, on commence à être trempés.
On continue, ça va se calmer ...
Tout au contraire, la pluie redouble.

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Retour au bercail, on croise d'autres groupes,
qui ne savent pas ce qui les attend plus loin.
A COURSAN, il ne pleut pas encore.
On range les vélos dans la Partner,
on démarre, tiens, René lui aussi a fait demi-tour,
gestes à l'appui il confirme qu'il a pris la saucée.
Sur la longue ligne droite qui mène à NARBONNE,
il faut actionner les essuie-glaces à la vitesse maxi.

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Le temps de passer un coup d'éponge sur le cadre, les freins, les jantes,
je décide d'escalader les Hauts de NARBONNE,
je ne me serais pas levé à 5h du matin pour rien.
Je suis bien décidé à battre mon record de 14 montées
qui date de 2006 je crois.

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Phénomène barométrique peut-être,
le temps est à l'orage,
le gps n'annonce pas les mêmes pourcentages
que le 5 avril 2013 où j'avais effectué quelques montées :
côté Corniche 14 % au lieu de 15 %
et côté Pech-Loubat 16 % au lieu de 18 % ...
Quoi qu'il en soit, je peux confirmer que les côtes
n'ont pas été rabotées, elles sont toujours aussi dures.

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Je me cale sur le "tour de roue" 24 x 24,
donc 2m10 de développement,
et c'est parti pour un long moment.
Comme le montre le graphique,  je ne me mets jamais dans le rouge,
150 pulsations maxi alors que je peux aller jusqu'à 170 et plus.
Les montées et les descentes s'enchaînent,
le temps est incertain, quelques gouttes de pluie,
quelques petites rafales de vent, mais tout va bien
jusqu'à la montée n° 12 où une grosse averse s'abat sur moi,
m'obligeant à abandonner car les descentes sont trop dangereuses.

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Pour battre mon record, je devrai recommencer ...
Je me console en me plongeant dans le dernier livre
de Raymond POULIDOR, "Mes 50 Tours de France".
Une leçon de modestie et de persévérance.
Dans l'après-midi, pour l'ascension du Ventoux, le mutant FROOME
nous prouve qu'il est possible d'aller vite
avec un petit braquet et une grande fréquence de pédalage !
CQFD

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