Chez Georges: MONTCALIVERT ST LIZIER

Les chaussures aux pieds, le sac sur le dos, la casquette sur la tête remplacent aujourd'hui l'équipement vélo, ah ! que c'est bon de marcher tout de même !
Il n'y a pas à dire, c'est autre chose que de pédaler, on est plus libre de nos mouvements, s'arrêter, repartir, aller dans un sens, dans l'autre, ...
Et puis, on est vraiment tout près de la nature.
Oui, la marche est complémentaire de la randonnée à bicyclette, et ce serait dommage de s'en priver.

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Après ce couplet en faveur de la balade à pied, passons à la pratique proprement dite.
Départ du camping juste après 9h00, nous faisons immédiatement une halte pour rendre hommage aux enfants de troupe, un square est aménagé juste à côté.
Ce monument fait partie intégrante du "Chemin de la Liberté", nous avions vu une stèle au sommet du col de la Core.
http://www.chemindelaliberte.com/page_musee17.html

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Nous cheminons 500 m sur la D627, avant d'arriver à AUDINAC-DU-MILIEU.
Là, nous prenons un sentier à gauche et nous nous retrouvons, sur au moins 300 m, dans une espèce de tunnel végétal, étonnant !
Nous laissons BERGERAT à gauche et obliquons à droite.

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KM 2, c'est parti pour 1 km de montée, parfois raide, 170 m de dénivelé, environ 17 % de moyenne !
Tantôt sur terrain découvert, dans des prés, d'où nous pouvons admirer MONTJOIE-EN-COUSERANS, ST-GIRONS, ST-LIZIER, LORP, tantôt au milieu d'une épaisse forêt (Testeillès), nous atteignons enfin le sommet à 677 m d'altitude.
De forme arrondie, comme un dôme, entièrement couvert d'herbe verte, il est surmonté d'une croix, qui trône au beau milieu depuis 1934 et demande au Christ de nous sauver.

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De cet endroit, nous avons droit à une vue imprenable sur tout le sud, les villages cités plus haut ainsi que les montagnes proches, voir la table d'orientation.
Le hasard veut que nous arrivions au même moment qu'un sportif (il escalade régulièrement ce sommet et au pas de course s'il vous plaît).
Il s'agit ni plus ni moins que du Président des Offices de Tourisme de ST-GIRONS et de l'agglo, ancien journaliste à La Dépêche !
Une véritable aubaine, car qui mieux placé que ce personnage (très sympathique) pour nous décrire ce que nous voyons d'une part, mais aussi tout ce qu'il y a à voir dans la région sur le plan touristique et économique.
Il est intarissable sur le sujet et ce n'est pas nous qui allons nous en plaindre, on a tout notre temps.

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Une bonne demi-heure plus tard, nous entamons la descente, périlleuse au début, sur plus d'un km.
Après le domaine de Trignan, nous tournons à droite, une montée d'un km se présente à nouveau, nous passons Maubresc, de suite à gauche, Gayrard et arrivons à Borde-d'en-bas.
ST-LIZIER n'est plus très loin, un petit km tout au plus, après le passage à la croix de Pouterol.

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C'est qu'il est déjà midi !
Tiens, une saladerie "Sous les arceaux", ça a l'air sympathique, on s'attable.
J'ai le temps de faire un saut à l'Office de Tourisme, juste en face, pour récupérer un plan afin de visiter sans problème, les principaux monuments n'ouvrent qu'à 14 h00.

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Une bonne heure plus tard, qui nous a permis de récupérer quelque peu des 7,5 km de marche de la matinée, nous empruntons une ruelle étroite en escalier qui accède directement derrière le Palais des Evêques.
Une façade imposante avec trois rangées de fenêtres et deux tours se dévoile devant nos yeux ébahis.
Un dernier escalier pour accéder à la terrasse ... occupée presque entièrement par un restaurant, "Le Carré de l'Ange" ...
Première déception.

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Le musée, qui se trouve à l'intérieur, n'est pas encore ouvert, il est, bien sûr, payant, deuxième déception.
Bon, essayons de faire le tour, de manière à voir, au moins, l'enceinte du château.
Nous suivons des panneaux "Réception" ... qui nous mènent à une résidence de Tourisme ... troisième déception.
Une grille est même fermée à clef, impossible de poursuivre et d'accéder aux autres ruelles de la Cité, il faut revenir sur nos pas !

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L'église est maintenant ouverte, on peut y pénétrer (tiens ! c'est gratuit !) ainsi que dans le cloître, assez semblable à celui de NARBONNE, les arcs majestueux de "notre" cathédrale en moins.
Rue Maubec, rue Notre-Dame, rue de l'horloge, rue du Puits, ah ! le plan indique "Vigne de l'évêché".
Introuvable, après renseignements, c'est un parking !
De mieux en mieux.
Voilà enfin la pharmacie du XVIIIe siècle, non encore ouverte et ... non gratuite.

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On en a assez vu, reprenons notre bâton de pélerin et fuyons ce monde où l'argent, mais on peut le comprendre, est présent partout.
Le GR 78 nous amène à MONTJOIE-EN-COUSERANS, belle facade de l'église, puis à BERGERAT-d'EN-BAS.
Nous ne sommes plus qu'à un km du camping, nous avons passé la dernière côte (500 m de dénivelé en tout), nous finissons sur du velours, ah ! que la nature (pas nécessairement humaine) est belle !