06/05/2012

LES TROIS MONGETTES


A peine 14 sorties depuis le mois de février,
il faut faire un effort pour ce dimanche,
bien que la météo soit "variable".
Vers 7h30, je sors les vélos du garage,
une goutte de pluie, une autre, une averse ...
Vite, les vélos aux abris !
C'est mal parti, mais la pluie s'arrête.
Cinq minutes après, ça recommence,
mais ça cesse aussitôt.
Allez, on tente le coup, on y va !

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Où va-t-on ?
Pas à PENNAUTIER, comme prévu, quel dommage !
J'avais concocté un parcours de 110 km
qui passait dans le Tarn à SOREDE puis ARFONS ...
Donc sortie club, la 4e de l'année seulement,
il faut tout de même figurer et montrer qu'on est toujours là.

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Fidèles au rendez-vous, il y avait pour le groupe 2 :
Carmen, Jackie, Anne-Marie,
Georges, plusieurs Claude,
Fernand, Jean-Louis,
Christian, Jean-Pierre, Richard,
Marc, Francis, Gérard, pardon pour les oubliés ...

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Après la montée d'AUSSIERES, le carrefour de GAUSSAN,
la montée de ST-JULIEN-DE-SEPTIME,
(ah ! le château de ST-MARTIN-DE-TOQUES !)
les deux carrefours de ST-ANDRE-DE-ROQUELONGUE,
nous voilà au hameau des TROIS MONGETTES,
tres mungetos en occitan, trois haricots en français...

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J'imagine la scène :
"De que n'y a per dinna bei ?
Pas gran caouso, tres mungetos."
(Orthographe tout à fait approximative)
Traduction pour les parigots :
Qu'est-ce qu'il y a pour dîner aujourd'hui ?
Pas grand chose, trois haricots.

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Après GASPARETS, BOUTENAC et sa côte de 1200 m,
on approche du carrefour LUC/FERRALS.
C'est l'endroit que choisit Jackie
pour exécuter une cascade improvisée,
sans bobos apparents,
quelques contusions à venir à la hanche droite,
par contre le nouveau coupe-vent semble avoir souffert,
est-il garanti anti-chute ?

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Comme d'habitude, le cers augmente la difficulté
dans la longue côte (2 km) toute en ligne droite  menant à FONTCOUVERTE.
A CONILHAC, le col de la Portanelle nous ouvre ses ... portes,
pas d'escale à ESCALES, on est pressé (eh oui, les élections !),
encore un effort à produire avant AZILLE ( 1300 m),
puis une douzaine de km le long du canal du MIDI tout proche
nous amènent jusqu'à ST-NAZAIRE puis ST-MARCEL
où, là, c'est l'AUDE qui prend le relais.

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Le groupe se scinde en deux parties,
ceux qui n'ont mal aux jambes tournent vers MOUSSAN et sa côte bien connue,
les autres, j'en suis, continuent vers MARCORIGNAN,
avec tout de même une montée de 1,5 km,
puis, plus loin, le long faux-plat de LEBRETTES, 1,6 km.
Voilà, il ne reste plus que la côte des Hauts de Narbonne,
mais ça, on est habitués, le vélo monte presque seul ...

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A noter que, pour cette sortie, j'ai voulu innover :
pas de photos traditionnelles, pas de vidéo,
carrément des vues aériennes (merci Google Earth !).
Il faut dire que ça allait un peu trop vite à mon goût,
difficile de s'arrêter puis de rattraper le groupe,
et puis, il faut éviter de tomber dans la routine ...

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